Présentation
Oggún a vu le jour avec l'ouverture des relations entre Cuba et les États-Unis en décembre 2014. Saul Berenthal, un entrepreneur né à Cuba, a toujours dit à son partenaire, Horace Clemmons, qu'un jour ils lanceraient une entreprise à Cuba. Ainsi, les deux ont commencé à étudier quelle entreprise créer et qui plus est laquelle pourrait profiter le plus au peuple cubain.
Après des mois d'analyse, ce qui ressortait le plus était que :
- Cuba importait 80 % de sa nourriture (malgré « El período especial » tout au long des années 90, je vous en parlerai dans un prochain post) ;
- Le gouvernement a redistribué des terres en parcelles d'environ 40 acres à 300 000 exploitations familiales ;
- Il n'y avait qu'un total de 60 000 tracteurs dans le pays, dont la plupart avaient plus de 30 ans.
Ainsi est née leur entreprise. Le nom « Oggún » a été donné par les Cubains, Oggún étant le dieu des travaux métalliques et le protecteur dans leur religion Santeria.
Dès le début, ils ont identifié plusieurs problèmes clés qui devaient être résolus :
- Confiance. La conception du tracteur devait être ouverte et fournie au gouvernement cubain. Qui plus est, toutes les pièces devaient être standard ;
- Simplicité. La réparation devait pouvoir se faire sur le terrain ou dans l'atelier des agriculteurs ;
- Abordable. La fabrication et l'assemblage devaient pouvoir se faire à 100 % à Cuba.
Le modèle commercial n'est pas celui de la vente, mais celui de l'empouvoirement, c'est-à-dire permettre aux Cubains de fabriquer leur tracteur.
En participant à une foire internationale à La Havane en 2015, ils ont réalisé qu'Oggún suscitait un intérêt mondial. De nombreux représentants étrangers présents les ont sollicités. À ce jour, leur entreprise a des distributeurs dans quatre pays.
Cuba leur a enseigné de nombreuses leçons, un agriculteur cubain leur a même confié cette phrase : « Ce n'est pas un tracteur, c'est une façon de penser ».
Plus d'infos :
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Oggún a vu le jour avec l'ouverture des relations entre Cuba et les États-Unis en décembre 2014. Saul Berenthal, un entrepreneur né à Cuba, a toujours dit à son partenaire, Horace Clemmons, qu'un jour ils lanceraient une entreprise à Cuba. Ainsi, les deux ont commencé à étudier quelle entreprise créer et qui plus est laquelle pourrait profiter le plus au peuple cubain.
Après des mois d'analyse, ce qui ressortait le plus était que :
- Cuba importait 80 % de sa nourriture (malgré « El período especial » tout au long des années 90, je vous en parlerai dans un prochain post) ;
- Le gouvernement a redistribué des terres en parcelles d'environ 40 acres à 300 000 exploitations familiales ;
- Il n'y avait qu'un total de 60 000 tracteurs dans le pays, dont la plupart avaient plus de 30 ans.
Ainsi est née leur entreprise. Le nom « Oggún » a été donné par les Cubains, Oggún étant le dieu des travaux métalliques et le protecteur dans leur religion Santeria.
Dès le début, ils ont identifié plusieurs problèmes clés qui devaient être résolus :
- Confiance. La conception du tracteur devait être ouverte et fournie au gouvernement cubain. Qui plus est, toutes les pièces devaient être standard ;
- Simplicité. La réparation devait pouvoir se faire sur le terrain ou dans l'atelier des agriculteurs ;
- Abordable. La fabrication et l'assemblage devaient pouvoir se faire à 100 % à Cuba.
Le modèle commercial n'est pas celui de la vente, mais celui de l'empouvoirement, c'est-à-dire permettre aux Cubains de fabriquer leur tracteur.
En participant à une foire internationale à La Havane en 2015, ils ont réalisé qu'Oggún suscitait un intérêt mondial. De nombreux représentants étrangers présents les ont sollicités. À ce jour, leur entreprise a des distributeurs dans quatre pays.
Cuba leur a enseigné de nombreuses leçons, un agriculteur cubain leur a même confié cette phrase : « Ce n'est pas un tracteur, c'est une façon de penser ».
Plus d'infos :
Exemple low-tech répertorié par : Émilien Bournigal.
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