- Viande_170g_Nutrinaute : 0,53 ha
- Viande_75g_Nutrinaute : 0,29 ha
- Viande_30g_Nutrinaute : 0,19 ha
- Pescitarien : 0,14 ha
- Végétarien_Nutrinaute : 0,14 ha
- Végétalien_Nutrinaute : 0,12 ha
Source : ADEME (2020). Disponible sur : librairie.ademe.fr
- Viande_170g_Nutrinaute : 0,75 ha
- Viande_75g_Nutrinaute : 0,41 ha
- Viande_30g_Nutrinaute : 0,28 ha
- Pescitarien : 0,20 ha
- Végétarien_Nutrinaute : 0,20 ha
- Végétalien_Nutrinaute : 0,16 ha
Source : ADEME (2020). Disponible sur : librairie.ademe.fr
Note : Un pourcentage élevé ne suffit pas à s’assurer que les besoins de la population du territoire seraient satisfaits. Outre la question de la diversité des productions, etc., il est essentiel de rediriger les productions vers les besoins locaux et de créer des liens entre les acteurs du territoire pour la construction réelle d’autonomie alimentaire. Si, l’échelle départementale semble être l’échelle adéquate pour travailler la résilience alimentaire, l’objectif pourrait être de viser un taux d’autosuffisance de 80 à 90 % pour les produits alimentaires essentiels : aliments de base (céréales, légumes, fruits, légumineuses) et produits protéiques (lait, œufs, viande, poisson). Concernant les produits spécifiques ou non essentiels (fruits exotiques, café, chocolat, etc.), une dépendance aux importations est moins critique, toutefois leur consommation pourrait se voir être réduite en raison de l’augmentation des coûts de production et de transport.
* L’ADEME (2020) estime que 0,43 ha de surface agricole par an et par personne sont nécessaires pour soutenir le régime alimentaire actuel d’un Français (régime carné non bio à 107 g/j de viande). L’empreinte sol moyenne d’un Français varie de 0,12 ha par an pour une alimentation non bio et purement végétale à 0,53 ha pour une alimentation non bio et riche en viande (170 g/j de viande). Par ailleurs, toujours de selon l’ADEME (2020), lorsque les aliments sont issus de l’agriculture biologique (niveau basique), les surfaces mobilisées sont plus élevées qu’en production conventionnelle du fait de l’écart de rendement entre les deux modes de production : + 30 % de surfaces nécessaires pour le régime végétalien (0,16 ha/pers) à + 45 % pour le régime le plus carné (0,75 ha/pers). ADEME. Empreintes sol, énergie et carbone de l’alimentation. ADEME, publié en 2020. Disponible sur : librairie.ademe.fr
* Selon Carl Gaigné (2011), un Français a besoin en moyenne d’environ 0,18 hectare de culture et 0,12 hectare de prairie permanente pour se nourrir. Gaigné, C. (2011). 6 – Urbanisation et durabilité des systèmes alimentaires. Dans : Catherine Esnouf éd., Pour une alimentation durable: Réflexion stratégique duALIne (pp. 123-142).Versailles: Éditions Quæ. https://doi.org/10.3917/quae.esnou.2011.01.0123